28-10-2009

Patrik et ses aventures à Tripoli…

Tripoli jour 1,

Lundi matin, 8h30. Déposer les enfants à l’école, bisous à tout le monde epuis direction Brussels Airport. Nous étions bien en groupe, avec Wim Vinckx, Joe Clayton, William Withaker, Eiken Sato et sa copine.
A 9h30 nous avions rendez-vous avec Philippe qui devait nous faire traduire nos passeports en arabe, et, dans notre cas, un Visa pour les relations Belge – Libyen.
Vers 13h30, embarquement, départ à 2h. Un avion très moderne. Après 3 heures de vol parfait, arrivé à Tripoli. Le chaos y était tout de suite visible. Après 2 h d’ennuis avec les papiers, un chauffeur privé nous conduisait au concours. Beau complexe mais rien n’était soigné. Grand boxes, les chevaux OK, et les grooms avaient encore le morale, bien qu’il trouvaient tout très bizarre. Puis temps d’aller à l’Hotel, Al Kabir.
Après un petit bout à manger, nous étions forcé d’aller dormir. Un bel hôtel mais comme tout en Libye, commencé mais pas terminé.

Tripoli jour 2,

Après le petit déjeuner, notre « Michael Schumacher » nous conduisait au concours. Sur 3 bandes ils roulent à 6 l’un à côté de l’autre, et au plus vite. Aucune voiture ne restaitsans coups. Dès que les chevaux étaient sellés on remarquait aussi était stressé. Tellement peur, incroyable ! Après 5 minutes trempé de sueur, mais lié au stress, pas au 24°C.
Après nous avons repris un taxi direction hôtel pour prendre le lunch. En route, il était clair qu’il ne valait mieux pas être réincarné en cheval. Les chevaux y étaient attachés à l’arrière d’un pick-up, la tête dépassait le toit de la voiture.
Comme attendu, le programme du soir partait en compote. Parade à 5h, à comparer avec le LRV mais dans la forme la plus chaotique imaginable.
Des cornemuses au milieu, des chevaux de gauche à droite en troupe, des cavaliers qui tombaient ….
Puis au tour de la 1ère épreuve, un progressif au temps. Très vite, nous avons compris qu’il était impossible de monter plus vite que les Nord – Africains, mais qu’il fallait simplement tourner plus court. Quasi tout le monde de notre délégation avait réussit cela, mais le sentiment d’être les biens venues disparaissait très vite. Le publique applaudissait quand quelqu’un de nous faisait une faute et ils étaient fous de joie quand un Libyen faisait un bon résultat.
Durant la 2ème épreuve, un barème A 2 phases, la folie commençait vraiment. A côté de la piste il y avait un genre de champ de courses, ou il y avait une course avec un maximum de chevaux l’un à côté de l’autre, toute les 3 minutes. Comparable avec leur comportement routier. Claxons, coup de feux, de cries islamiques, une fête sans fin. Par conséquence, la concentration de nos chevaux n’était pas au summum. Néanmoins, nous avons 4 cavaliers dans le top 6. Pedro Veniss, Cian O Connor, William Withaker et Grand Wilson ont gagné quelques dollars.
Au soir, direction hôtel, manger et dodo. Dans la chambre nous avion à la télé une épreuve 1.15 pour amateurs, en live. Incroyable non ?

Tripoli, jour 3

Après le petit déjeuner, tous direction ville. Le centre ville semblait être un endroit ou nous étions déjà passer tout les jours. Donc appart une mosquée à 250m de l’hôtel, il n’y avait rien. Le chauffeur décidait de nous déposer sur le quai ou nous avons admirés les pêcheurs. Après le lunch, de nouveau direction concours. Les chevaux étaient ok et l’épreuve ne commençait qu’a huit heures et demi. Donc encore un peu de temps pour jouer un peu au billard. Etant donné que nous avions tous 2 chevaux dans la qualification nous y allons avec un cheval de sellé et l’autre à moitié pour le warm up. Je devait d’abord prendre le départ avec Wrangler, un sans fautes et rapide. Mais il semblait que le jury n’avait pas pris note de mon chrono. Le temps autorisé était de 85 secondes, donc ils m’ont donné un temps de 84,99. Je savais que j’étais facilement 20 secondes plus rapide et ne savait pas vivre avec cette décision. Je demandais à Olaf Petersen, le directeur technique, d’entreprendre quelque chose. Après le timing de la vidéo, tout était arrangé et corrigé. Je terminais à la 4ème place. William Withaker gagnait l’épreuve, bien que tout le monde était d’accord que Cian O Connor avait battu le temps. Il a quand même du se contenter de la 2ème place. « You are second sir », sur un ton de, tait toi ou tu passe la nuit en prison. Les jours commencent à peser et la maison nous manque de plus en plus.

Tripoli, jour 4.

Bien dormi, après le petit déjeuner nous avons décidé de partir à la mère en groupe. Ce qui était de nouveau toute une aventure. Dans le group il y avait 3 femmes, qui s’étaient déjà assis dans la voiture de notre chauffeur privé. Nous attendons une 2ème voiture pour le reste du groupe et l’intension était de partir tous ensemble.
Tout d’un coup, sans raison, notre chauffeur partait seul avec les 3 femmes. Eiken Sato en panique car sa copine était aussi dans la voiture et pour le ce semblait à un enlèvement. Personne qui nous comprends et ici, ils ont tout le temps de monde.
Après 1h nous trouvons une personne qui savait ou se trouvait nos femmes et après une demi-heure nous étions en train de nager dans la Méditerranée. Quel bonheur !
De retour direction concours pour nous préparer pour l’avant dernière épreuve et le Grand Prix. Nous devons de nouveau prendre le départ au début. Après être échauffés, ils venaient nous dire que l’épreuve était retardée de 2 heures !!! Donc que faire d’autre que de jouer au billard, avec les grooms. Nous avons très vite compris qu’il était impossible de battre l’équipe Brésilienne de Pedro Veniss et son groom était imbattable.

A 18h30 la 1ère épreuve débutait enfin, et elle nous donnait 7 barragistes. Ambassador avait le meilleur temps mais une faute sur le dernier du barrage, bon pour la 4ème place et quelques dollars. Une heure plus tard, le Grand Prix commençait, qui a son tour avait 6 barragistes. Cian O Connor remporte l’épreuve, Eiken Sato 2ème, William Withaker à la 3ème place, Grant Wilson sur 4, Amy Graham en 5ème place et Joe Clayton, cavalier de Michael Withaker, en 6ème place. Un top entièrement occidental. Je terminais à la 7ème place après avoir fait le meilleur temps mais une faute au barrage.

Après la cérémonie nous étions invité à un genre de dîner gala ou ils allaient nous donner nos gains. Chaque partie de l’organisation était remercié et applaudie, hors qu’on ne savait pas très bien ce qu’ils avaient fait. Le dîner était très piquant et on pensait que nos lèvres étaient flambées. A la fin, quelqu’un arrivait avec une valise remplie d’argent pour nous payer nos dollars bien mérités. Après avoir payer tout le monde, la valise semblait encore tout aussi pleine d’argent, on aurait dit un film de mafia.
Puis direction l’hôtel avec notre Schumacher. Après 1km, notre vito tombait en panne, tout le monde craignait que l’argent qu’on avait remporté n’arriverait jamais à l’hôtel. Un membre du jury avait vu cela et nous à tout ramener. Tout le monde avait la même pensée : et maintenant, le plus vite possible direction maison. Pedro Veniss et moi avaient demandé au comité d’organisation d’arranger un shuttle direction l’aéroport à 6h du matin. « No problem sir », « up to you sir », « you are the King sir », mais au matin, pas de shuttle en vue. Heureusement Ciao O Connor partait aussi direction aéroport et nous avons pu l’accompagner. Une longe route, plein gaze, tout d’un coup notre chauffeur se gare sur la bande pour arrêts en urgences pendant 10minutes pour aller chanter dans un genre de mosquée. Puis de nouveau, plein gaze. Déplacer le vol allait très facilement. Une heure plus tard nous étions dans l’aire mais dans l’avion le plus vieux que j’avais jamais vu. A une heure la terre hollandaise était en vue. Mais nous devons encore arriver à Bruxelles. En avion cela était trop cher donc nous avons pris le train. Vite entrer dans un Burger King et puis direction le quai pour partir 3 minutes plus tard par Den Haag, Rotterdam, Roosendaal, Anvers, Malines et Bruxelles. Entre temps, on avait un plan divin pour faire peur à Eiken et Withaker.Un Sms à Wim Vinckx suffisait pour cela. On leur avait dit que la douane nous avait arrêté et qu’on avait du leur donner 35 % de notre argent. Ils y croyaient vraiment et allait trouver un moyen pour ne pas devoir donner cet argent. Il allait le coller sur son ventre, on aurait bien aimé voir ça.
Arrivé à Malines, Kristel me téléphone pour m’annoncer qu’elle a 20 minutes de retard.
J’avais donc encore le temps de boire une bonne bière dans un café. A ce moment il y avait juste un Happy Hour. La bière ne m’a jamais aussi bien goûté ! Nous pouvons vraiment être heureux de vivre ici. Deux jours et demi plus tard, les chevaux arrivaient aussi par l’aéroport d’Ostende. Une fois qu’ils étaient tous bien de retour dans leur boxes, vers 3h30, on était content de mettre fin à cette aventure à Tripoli. La fin !